Artiste visuelle diplômée en éducation, en architecture d'intérieur et en photographie, elle se consacre exclusivement à la photographie depuis 2004, s'intéressant principalement à l'architecture, à l'urbanisme, à la nature, au comportement humain et, actuellement, à la féminité et à ses évolutions. Depuis 2010, elle est représentée par la Galerie Ricardo Fernandes, basée à Saint-Ouen, à Paris. En 2015, sa série Universo Curvo entre dans la collection de la BNF (Bibliothèque nationale de France). En 2018, c'est au tour de l'art vidéo Cidade Oculta (Projet Noir) de rejoindre la collection de la MEP (Maison européenne de la photographie).
Pour le MALA 2024, Lúcia a apporté une réflexion sur la fugacité de la vie, confrontée aux traces laissées par la mer. L’objectif est d’encourager le spectateur à analyser le sujet par lui-même, mais en l’encourageant à voir la beauté dans l’impermanence.
L'eau de mer, dans son flux et reflux éternel, laisse de brèves traces sur le sable.
Traces d'une danse, où chaque vague dessine un léger soupir, vite effacé par l'étreinte suivante de l'océan.
Le sable garde ces secrets l’espace d’un instant, souvenirs fugaces d’une rencontre avec la mer.
